Est-ce bien catholique de s’inspirer des orthodoxes ?

Est-ce bien catholique de s’inspirer des orthodoxes ? Une chose est sure : Jean Paul II en est convaincu. D’après lui, la chrétienté respire grâce à deux poumons ; l’un occidental, l’autre oriental.  « On ne peut pas respirer en chrétien, je dirai plus, en catholique, avec un seul poumon. Il faut avoir deux poumons, c’est-à-dire oriental et occidental ». Chez Sources Vives Monastica, nous tenons à avoir un organisme en bonne santé. C’est pourquoi, en venant chez nous, vous ne serez pas surpris d’y trouver un poumon oriental conséquent ! En effet, nous avons une grande variété d’articles en relation avec le christianisme oriental ou orthodoxe. Voici les plus fameux…

1) Icône

S’il y a bien un objet qui symbolise la spiritualité orientale, c’est sans aucun doute l’icone. En effet, nous sommes des êtres incarnés et corporels. Ainsi, pour nous, l’accès au spirituel passe souvent par le charnel, le concret (les sacrements par exemple). C’est pourquoi, outre son aspect esthétique et décoratif, l’icône, à travers sa beauté et sa profondeur, n’a d’autre but que celui d’inspirer et enrichir notre prière. En effet, elle nous conduit vers ce qu’elle représente, Jésus ou l’un de ses saints. En ce sens, vénérer une icone est bien loin de toute pratique idolâtrique. Davantage qu’une fin en soi, l’icône est un très beau moyen pour nous accompagner dans notre prière et notre méditation.

Alors, ne nous privons pas de cette grande richesse de la tradition chrétienne, portée haut par nos frères orthodoxes et orientaux ! Chez Sources Vives Monastica, nous avons une grande diversité d’icônes écrites à la main, collées ou imprimées sur bois, réalisées par les Clémencesles sœurs de Bethléem ou encore les Fraternités monastiques de Jérusalem…  Alors n’attendez plus !

2) Encens

Bien entendu, l’encens n’est pas chasse gardée du christianisme oriental. Déjà présent dans le judaïsme biblique, l’encens imprègne différentes spiritualités et religions. Cependant, si vous mettez un jour les pieds à la divine liturgie orthodoxe, vous constaterez que l’encens y a une place toute particulière. Loin d’être un objet magique ou ésotérique, l’usage de cette résine aromatique trouve son sens dans sa symbolique profonde. L’encens évoque tout d’abord la prière des hommes s’élevant vers Dieu. « Que ma prière devant toi s’élève comme un encens », dit le psalmiste (Ps 140, 2) Cependant, les volutes de fumée évoquent tout aussi bien la présence de Dieu elle-même, la Shekinah, cette nuée de la gloire de Dieu.

Encenser ; c’est à dire répandre ce parfum d’agréable odeur qu’est l’encens, cela signifie tout simplement honorer. Si l’encens est avant tout utilisé dans un cadre liturgique, rien n’empêche de s’en procurer pour un usage domestique. En effet, l’encens a aussi pour vertu de susciter une atmosphère méditative, propice à la prière. Chez Monastica, nous avons de l’encens provenant du monastère de Solan mais aussi de l’abbaye de la Trappe. Par ailleurs, nous avons également le « kit complet » permettant de faire bruler l’encens (encensoir, charbons, cuiller, pince à charbons…).

3) Tchotki

Le Tchotki, ou chotki, est aussi appelé chapelet oriental ou chapelet byzantin. Signifiant « corde de prière », Tchotki est en effet le nom que les Slaves donnent à la corde à nœuds utilisée pour méditer la prière de Jésus. Traditionnellement fabriqué en laine noire, il est composé de nœuds, d’une croix en laine et de perles encadrant les dizaines de nœuds . A la différence du chapelet catholique classique, le Tchotki comprend 100, ou 30 nœuds (ou petites boules). Cependant, dans une version occidentalisée et catholicisée, le Tchotki peut comporter 50 nœuds, afin de permettre la prière du chapelet marial. En fonction du nombre de nœuds, le chotki peut se porter au doigt, au poignet, ou à la ceinture.

Classiquement, le Tchotki a pour vocation d’accompagner la prière du cœur, appelée aussi prière du nom de Jésus. En égrenant chaque nœud, il s’agit de réciter la phrase suivante : « Seigneur Jésus, Fils du Dieu Vivant, Aie pitié de moi, pécheur » ! Plus simplement, il est aussi possible de répéter un certain nombre de fois le nom de Jésus. Cette prière, dite « du nom de Jésus », répétée amoureusement au rythme de la respiration, jaillit comme du fond du cœur. Peu à peu, elle permet à celui qui la pratique de vivre en communion permanente avec Dieu. « Tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus. » (Col 3, 17)

4) Spiritualité orthodoxe

Chrismation, Dormition, divinisation, philocalie, hésychasme… Ces « expressions barbares » vous sont peut-être bien peu familières. Rien de plus normal, puisqu’elles sont fortement associées au monde orthodoxe. Fort heureusement, si vous allez faire un tour chez Monastica, elles n’auront plus de secret pour vous ! Tout simplement parce que nous avons un rayon de la librairie spécifiquement dédié à la spiritualité orthodoxe et orientale. En effet, l’orthodoxie, mais aussi le christianisme oriental dans son ensemble, c’est avant tout des trésors de spiritualité et de théologie accumulés au long des siècles. Ceux-ci se caractérisent par une approche des mystères de Dieu d’une grande richesse et d’une immense profondeur, très complémentaire avec l’approche latine.

Pensons aux « Récits d’un Pèlerin russe », qui popularisa la pratique de la prière du cœur et marqua durablement la spiritualité orthodoxe. Citons aussi les nombreux ouvrages du théologien Olivier Clément, très prisés par les catholiques. Et comment ne pas évoquer le grand Séraphim de Sarov, un saint orthodoxe dont la popularité rayonna jusqu’à l’Eglise d’Occident… De véritables trésors qu’il ne tient qu’à nous, occidentaux, de découvrir !

5) Chant byzantin

Saviez-vous que le chant byzantin était inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO ? Au fond, cela n’est pas si étonnant ! Dans l’orthodoxie et le christianisme oriental, le chant liturgique a une dimension presque sacrée. A la différence de son homologue occidentale, la musique orientale n’est accompagnée d’aucun instrument (a capella). En effet, le chant non instrumental met particulièrement en valeur le texte sacré. Au fond, la voix humaine, donnée par Dieu, est considérée comme l’instrument le plus digne de louer Dieu. En général, le chant byzantin est donc a capella, mais aussi monophonique (et non polyphonique).

Si vous êtes amateurs de CD de musique sacrée, sachez que nous disposons chez Monastica de larges échantillons de ces trésors orientaux. Chant arménien, géorgien, chœur byzantin de Grèce, musique du monastère œcuménique de Chevetogne ou encore du mont Athos, … Sans oublier l’incontournable Divna, « l’âme du chant orthodoxe », un régal pour les oreilles !

Bonus

A ces articles, fortement associés à l’orthodoxie et au christianisme oriental, il faut ajouter que nous disposons d’autres produits confectionnés dans des monastères orthodoxes. En effet, nous vendons des produits provenant des monastères orthodoxes de Solan (bougies, encens, vins, confitures…), Bois Salair (bougies), ou encore la Transfiguration (olives, confitures, cerneaux de noix)…

Publié le : 04/04/2023